La HAD assure, chaque année, la prise en charge de 1.200 patients. Si l’activité est en croissance, le docteur Éric Fossier, directeur de la HAD (à gauche), estime que cette alternative n’est pas encore suffisamment connue du public. Le nouveau bâtiment, situé à 500 m des anciens locaux, doit permettre de mieux identifier ce service.
Pour son dixième anniversaire, l’hospitalisation à domicile (HAD) du pays de Lorient a intégré un bâtiment flambant neuf. Ce déménagement, effectué fin décembre dans un immeuble de deux étages, est le symbole d’un service en pleine croissance. Chaque semaine, il prend en charge 25 à 30 nouveaux patients. Entretien avec Éric Fossier, médecin-directeur de la HAD.
L’hospitalisation à domicile répond-elle à une volonté d’adapter l’offre de soins à une réalité économique de plus en plus contrainte ?
Même si la HAD est moins coûteuse qu’un séjour en établissement de santé, son activité comble avant tout un manque dans l’offre de soins. Elle permet d’éviter ou d’écourter une hospitalisation et ainsi d’alléger des services surchargés. Elle répond aussi aux attentes de patients qui préfèrent être soignés chez eux, dans un environnement familier qui peut participer à une récupération plus rapide. Mais les patients n’aiment pas l’insécurité. On doit donc s’assurer d’un retour à domicile dans de bonnes conditions pour la continuité des soins.…